Hausse de la production agricole béninoise pour la campagne 2011 – 2012
Selon le ministre béninois de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche M. Sabaï Katé, la production agricole béninoise a connu un accroissement au cours de la campagne 2011- 2012, en passant de 8 980 757 tonnes pour la campagne écoulée à 9 047 750 tonnes pour cette campagne, soit un accroissement de près de 67 000 tonnes.
A l’entendre, cette augmentation de la production agricole au cours de cette saison est fondamentalement dû aux mesures d’incitations prises par le gouvernement en faveur des producteurs.
Explique le ministre, en dehors des cultures maréchaires qui ont leurs productions baissés au cours de cette saison par rapport à la saison écoulée, tous les autres produits ont connu une hausse de leurs productions. Pour la campagne 2011-2012, le Bénin a produit 282 603 tonnes de cultures maréchaires contre 307 007 tonnes pour la campagne écoulée, soit une chute de plus de 14 000 tonnes », a-t-il déploré.
Mais, en dehors de la culture maréchaire, toutes les autres cultures, notamment les céréales, les tubercules, les légumes et les produits industriels ont connu une hausse de production. Le Bénin a récolté:
- 6 431 673 tonnes de tubercules contre 6 147 413 tonnes pour la campagne écoulée;
- 315 922 tonnes de légumes pour cette saison contre 205 674 tonnes pour la saison écoulée;
- 1 544 230 tonnes de céréales pour cette campagne contre 1 322 637 tonnes pour la campagne écoulée;
- 1 073 322 tonnes de produits industriels contre 998 027 pour la campagne écoulée ».
Selon le ministre M. Sabaï Katé, pour obtenir ce résultat, l’État et les acteurs privés ont convenu de la nécessité d’élaborer de nouveaux cadres de référence pour un développement durable des filières agricoles au Bénin.
A cet effet, des actions urgentes ont été mises en œuvre au titre de la campagne 2011-2012 qui ont porté entre autres sur :
- la création des coopératives villageoises de producteurs de coton (PVPC) pour assainir la gestion des intrants et renforcer la gouvernance au sein des élus;
- le renforcement des capacités du personnel d’encadrement;
- le recrutement de plusieurs dizaines d’agents techniques;
- le renforcement des capacités des élus des nouvelles coopératives et du personnel d’encadrement.
c’est interessant mais il se pose toujours le problème de sécurisation des frontières. car seulement pour le coton, d’importants dispositifs tel que les militaires aux frontières sont pris. mais les produits vivriers sont délaissés. ce qui profite à une spéculation active.