Pour favoriser le développement de la riziculture béninoise, il s’agit simultanément de mettre en place des outils pour améliorer la disponibilité du riz local sur le marché et protéger les producteurs face aux importations déloyales de riz. Ainsi les riziculteurs sollicitent le gouvernement afin qu’il puisse prendre en compte nombre de mesures. Pour le développement de la riziculture locale, il faut :• Le renforcement des services de recherches et de vulgarisation pour la production de semences en quantité et en qualité ;
• La mise en œuvre d’un véritable plan national d’aménagement des bas-fonds (moins de 10% des surfaces potentiellement rizicoles sont exploitées) ;
• La prise en compte du riz local dans la constitution du stock de sécurité alimentaire ;
• L’achat préférentiel du riz local dans les collectivités publiques (hôpitaux, prisons…) ;
• La formation des semenciers ;
• La mise en place d’une marque ou d’un label pour le riz local ;
• Contre les effets négatifs du riz importé, il faut l’application rigoureuse du programme de vérification des importations ;
• La réorientation d’une partie du don japonais pour le développement de la riziculture.
Dans le même temps, les producteurs nationaux doivent renforcer leurs efforts pour mieux maitriser l’homogénéité du riz qu’ils produisent, augmenter sa disponibilité dans l’espace et dans le temps.
Quant aux consommateurs béninois, ils devront prendre conscience de la réalité que « consommer local c’est réduire la pauvreté et favoriser le développement économique de nos familles et de notre pays ».