La consommation en aliment riche en protéines (viande, poisson, lait, fromage) est l’apanage de tout consommateur quel que soit son bord (religieux, ethnique) depuis des lustres.
La conséquence directe est que ces produits notamment poisson et viande coûtent de plus en plus chers car la demande est plus forte que l’offre. Or, il existe une solution à cela. C’est le soja. Ce dernier est riche en protéines autant que la viande et le poisson mais ne coûte rien.
Ceux qui l’ont compris très tôt et l’ont adopté sont les femmes. Elles le fabriquent de manière artisanale et vue la pénibilité du travail, elles ne traitent en moyenne que 10kG de soja/jour. Ce qui ne couvre pas tant quantitativement que qualitativement le marché national.
Pour résoudre ce problème, la production du fromage à l’échelle industrielle s’avère nécessaire pour le bonheur des béninois. Car cela permettrait non seulement de combler le gap qu’il y a entre la demande et l’offre en matière de produits riche en protéines et aussi d’apporter une valeur ajoutée à la culture du soja qui est d’ailleurs une filière au Bénin.