Le poulet brésilien en agonie au Bénin
Vendredi 17 mars 2017, le message se répandit comme une traînée de poudre selon lequel la police brésilienne a démantelé un réseau commercialisant de la viande impropre à la consommation. Par conséquent, beaucoup de pays tels que la Chine, le Chili, la France ont suspendu l’importation des viandes du Brésil. Ce qui fait que plus de 5000 bateaux traînent encore en mer espérant un marché d’écoulement.
Cela concerne le Bénin puisque le Bénin importe des centaines de tonnes de viandes surtout de la volaille du Brésil. C’est cela qui a donc poussé les autorités béninoises à travers le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et le Ministere de l’industrie, du commerce et de l’artisanat à sortir 10 jours après le scandale le communiqué que voici: CLIQUER ICI POUR LIRE LE COMMUNIQUE
Malheureusement à travers ce communiqué, certains y voient déjà des mains invisibles qui cherchent à anéantir totalement les sociétés qui importent ces viandes notamment celle de « CAJAF COMMON ».
Pour d’autres, l’Etat aurait dû prendre une mesure conservatoire qui consisterait à suspendre provisoirement l’importation desdites viandes du Brésil.
Dans l’un ou l’autre des cas, c’est le moment plus que jamais de penser à élaborer des politiques pour développer nos poulets locaux afin de créer et accroître une économie circulaire et viable. Par exemple, mon ami Mouckaïla, habitué des poulets locaux préfère s’en approvisionner dans la zone de hlagba (4 poulets à 6.000 FCFA ou 7.000 FCFA selon leurs poids). Il urge de protéger les agriculteurs et les éleveurs locaux. Au Sénégal par exemple, dès que l’oignon local vient sur le marché, aucune importation d’oignon ne se fait avant épuisement total du stock national.
L’Etat ne peut en aucun cas investir des milliards pour le développement de la production locale et en même temps laisser la production extérieure plomber le marché intérieur.