- L’interdiction d’utiliser des insecticides, pesticides et autres ;
- L’interdiction d’utiliser le carbure de calcium pour accélérer le mûrissement des fruits ;
- L’interdiction d’utiliser de l’eau de javel pour laver les fruits ;
- La production de produits biologiques ne doit pas se faire avec la production de produits conventionnels (les parcelles et les lieux de stockage doivent être clairement séparés).
L’application ou le respect de ces contraintes offre un modèle de développement pour l’Afrique. Il (agriculture biologique) respecte l’environnement et permet de lutter efficacement contre l’insécurité alimentaire. En intégrant les pratiques agricoles traditionnelles et en utilisant les ressources locales, l’agriculture biologique convient particulièrement bien aux agriculteurs africains notamment le Bénin qui est encore à l’étape d’agriculture de type familial. De plus, ce modèle d’agriculture est le plus efficace pour freiner le dramatique processus de désertification qui actuellement secoue le continent africain. Elle améliore la santé humaine et maximise les services environnementaux par la préservation de la biodiversité, l’amélioration des sols et l’exclusion des intrants chimiques agricoles qui contaminent les êtres humains et les écosystèmes. Le programme EPOPA mis en place par l’Agence suédoise de coopération est un bel exemple.
Mais le drame est que les pays africains promeuvent le développement des cultures d’exportation comme le coton. Par exemple le Bénin déploie d’énormes moyens financiers tels que la subvention des intrants (engrais, herbicides, insecticides) aux producteurs. Ce qui contribue inévitablement à la destruction des sols et de l’écosystème.
A cette allure, nous courrons dangereusement vers une famine sans précédent. Par ailleurs, à quand l’introduction et le développement de la culture du coton biologique au Benin à l’instar du Burkina Faso ?